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Pourquoi le coton bio ?

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Pourquoi le coton bio ?

 

 

Les bénéfices de l'alimentation bio sont aisément compréhensibles pour chacun de nous. Mais pourquoi également privilégier les textiles bio et ceci en particulier pour le linge et les vêtements de nos bébés et tout-petits ?

 

Nous nous accorderons tous à dire que le coton bio c'est bien, éthique et écologique, mais concrètement il signifie quoi ce « bio » ? Quels sont précisément les principes de l'agriculture biologique qui permettent de faire toute la différence ?

 

La culture du coton est la plus importante des cultures de fibres naturelles du monde. Le coton représente plus de la moitié de la consommation des fibres textiles mondiale. Pour les pays producteurs, il est « l’or blanc ».

 

La culture du coton est compliquée car elle nécessite un climat qui soit très ensoleillé tout en permettant une moyenne de 120 jours arrosés à l’année et ce dans un rythme d’alternance précis. C’est pour ces raisons d’ordre climatique que l’on trouve les cultures de coton principalement sous des latitudes tropicales ou subtropicales. Les principaux producteurs sont  Les Etats-Unis, la CEI, la Chine, l’Inde et l’Egypte (ce dernier pays étant particulièrement reconnu pour la qualité de ses fibres).

 

Le coton représente 2,5% de la surface mondiale cultivée, pourtant ces cultures consomment 25% des pesticides et 11% des insecticides utilisés sur la planète. Cette culture est la plus polluante du monde.

 

La culture  « classique » du coton est catastrophique pour l’environnement, il existe pourtant une alternative à ces pratiques : La culture biologique. Mais pour se faire, celle-ci doit répondre à des objectifs bien précis :

 

 

Les objectifs écologiques :

 

Conserver l’équilibre naturelle de vie des animaux et des plantes :

Beaucoup d’insectes nuisibles sont particulièrement friands du coton, alors que celui-ci est justement très fragile. L’utilisation de pesticides et de produits chimiques est donc considérable, bien plus que pour beaucoup d’autres produits agricoles.

Le défi relevé par la culture biologique du coton est donc d’empêcher ce type de nuisances tout en s’assurant que ces organismes vivants perdurent et restent ainsi dans l’équilibre naturel. Les grands vers mâles par exemple, très destructeurs, sont capturés à l’aide de phéromones femelles.

Cette préservation de l’écosystème est une règle essentielle de la culture biologique, cela permet la protection des sols, des plantes et de la biodiversité.
 

Préserver la fertilité des sols :

Les engrais chimiques n’étant pas utilisés, l’agriculture biologique a recours au fumier et au compost en guise de fertilisant.

Contre les maladies et les parasites, contrairement aux cultivateurs américains qui ont longtemps utilisé de l’arsenic (solution catastrophique pour la pollution des sols), des méthodes nécessitant de la poudre de grès et certains extraits de plantes ont été mises au point.

Enfin, la diversification des récoltes offre la possibilité à la terre de se renouveler et d’ainsi conserver sa fertilité. En effet, les cultivateurs procèdent à une rotation des cultures, ce qui permet à la fois de préserver la terre et de lutter contre les maladies en interrompant leur évolution. Les plans de coton possédant des racines profondes, ils récupèrent ainsi les engrais laissés par les autres cultures.


Le problème de l’eau :

La culture pluviale du coton nécessite une pluviométrie d’environ 700mm/an. Un besoin considérable qui, même dans les pays aux taux de précipitations élevé, ne peut pas toujours être entièrement satisfait. Il faut donc, dans ces cas précis, avoir recours à l’irrigation.

La consommation d’eau dans les plantations de coton dites « classiques » dépasse l’entendement, 10 000 litre d’eau sont nécessaire à la production d’un seul t-shirt. En agriculture biologique, un système d’irrigation d’eau de pluie permettra de réduire cette consommation de 75%.

Cette forte consommation d’eau dans les champs de coton conventionnel est extrêmement préjudiciable et a déjà causé d’importants dégâts écologiques. Ce fut par exemple le cas en 2001, pour la mer d’Aral (en Asie Centrale), où les eaux des fleuves qui l’alimentaient furent détournées au profit des cultures de coton, entraînant l’assèchement de plus de 75% d’un des plus grands lacs salés du monde.

Avec la disparition de la mer d’Aral, disparurent également la faune et la flore alentours ainsi que l’industrie de la pêche qui en découlait.

 

 

Les objectifs sociaux-économique :

Respecter la santé des hommes :

La culture du coton non biologique est dangereuse pour la santé des ouvriers agricoles qui le cultivent, les produits chimiques auxquels ils sont constamment exposés sont fortement nocifs et provoquent de graves troubles respiratoires et des allergies.

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), chaque année, 1 million d’ouvriers sont intoxiqués et plusieurs milliers de personnes succombent des dommages causés par ces produits chimiques.

De plus, les résidus de produits chimiques, en s’infiltrant dans les sols, vont polluer les rivières et les nappes phréatiques, l’eau avec laquelle les hommes arroseront ensuite les fruits et légumes.


Proposer des salaires justes et honnêtes :

Une agriculture biologique, c’est l’assurance pour les ouvriers agricoles, de conditions de travail justes et décentes et d’un salaire honnête. Et ce, tout au long du processus de fabrication : récolte, traitement et transformation.


Créer des emplois :

Le fait de ne plus avoir recours aux engrais chimiques et aux pesticides entraîne un besoin supplémentaire de mains d’œuvre, favorisant ainsi le développement économique de la région concernée.


Une méthode économique :

Les pesticides et autres produits chimiques sont très chers, utiliser des engrais et des pesticides naturels est moins coûteux.

Ainsi les petits producteurs ne sont plus contraints de s’endetter pour acheter des pesticides, ils peuvent eux-mêmes fabriquer leurs intrants.

Le fait de garder les sols fertiles permet une exploitation plus longue et plus rentable de ceux-ci. De plus, ils peuvent ainsi diversifier leur activité.

 

 

La transparence :


Le commerce équitable :

Le premier coton équitable a été lancé en avril 2005 par l’association Max Havelaar France. Pour la première fois c’est le stade de la production du coton et non des vêtements, qui est labellisé. Des déclarations trimestrielles et des audits physiques ponctuelles assurent alors la traçabilité.

Pour cet agrément, les normes à respecter sont celles de l’OIT (Organisation internationale du travail), soit principalement : la liberté syndicale, l’élimination du travail forcé ou obligatoire, l’abolition effective du travail des enfants, l’élimination de la discrimination.

 

Et pour ceux qui le portent ?


Le coton bio a des propriétés anallergiques, le fait qu’il n’ait pas été cultivé à l’aide de produits chimiques évite à la peau de les absorber comme c’est le cas avec le coton « classique ». C’est un facteur essentiel particulièrement en ce qui concerne les bébés et les jeunes enfants dont la peau est plus fine, plus fragile, d’avantage sujette aux réactions cutanées.

Cette absence de produits chimiques permet également d’obtenir une fibre plus pure et plus  souple, une meilleure qualité et une grande douceur, bien plus agréable au contact de la peau.

 

 

Les principaux labels :


EKO-SKAL :

Il s’agit d’un label hollandais, créé en 1985. Il est l’organisme de référence pour certifier la production biologique aux Pays-bas. Skal fut ensuite à l’origine du label EKO.

Son rôle est de garantir l’origine, la traçabilité, l’usage de teinture écologique et le respect des droits de l’homme dans le processus de récolte et de fabrication du coton.

On retrouve ce label dans les marques IDEO et IOBIO.


IMO :

Agence d’inspection et de certification internationale créée en Suisse en 1990. Il s’assure de la garantie écologique du coton tout au long des étapes, de la culture à la teinture. Ce label contrôle également le respect des critères sociaux.


ECOCERT :

Organisme français né en 1991 de la séparation des parties contrôle et conseil de l’Association des Conseillers en Agriculture Biologique (l’A.C.A.B).

Ce label possède l’agrément du ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation. Il est le leader français de la certification du label AB.

Son cahier des charges concerne la production du coton de la matière première à sa transformation. Il s’occupe, en France, de certifier la qualité bio de la graine de coton d’Ethnica.


GOTS (Global Organic Textile Standard) :

Créé en 2002, il s’agit d’un regroupement international de plusieurs organismes de certification de textile biologique.


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